Les mots passent et s’évaporent. Ils ont du mal à se poser, à se fixer. La page n’est pas blanche mais l’éternelle insatisfaction demeure. Non, pas encore. Il faut recommencer. Et ce vide béant m’aspire, je doute tout-à-coup. Et si je n’y arrivai pas. Après tout, écrire n’est pas une course. Il faut prendre son temps et accepter les périodes productives et celles plus en creux. Plus en creux, pourquoi? Car l’esprit est occupé par mille autres pensées et que l’on ne peut pas se consacrer pleinement à l’écriture. Heureusement les carnets sont là. Il y a toujours des mots, des phrases en suspens. Des visages croisés qui deviendront des personnages. Des voix qui deviendront récit. Des paysages et des arbres qui intégreront le décor. Et je parviens à m’apaiser. Les choses prennent du temps, tout simplement.
Die Wörter erscheinen aber verschwinden sofort. Sie bleiben nicht hängen. Die Blatt ist nicht weiss aber die ewige Unzufriedenheit ist da. Noch nicht. Man muss wieder anfangen. Und das Leere wird immer grösser, ich zweifele plötzlich. Und was wäre wenn, ich das nicht schaffen wurde. Schreiben ist letztendlich kein Rennen. Man muss sich Zeit lassen und die produktiven und gegenwirkenden Zeiten einfach akzeptieren. Warum gegenwirkend? Weil die Seele viel zu viel beschäftigt ist. Zum Glück sind noch die Notizbücher da. Es gibt immer noch ein paar Wörter, ein paar Sätze, die man drauf schreiben kann. Gesichten, die zu Figuren werden. Töne, die zu Stimmen werden. Landschaften und Baümen, die zum Dekor gehören werden. Und ich beruhige mich. Sachen brauchen nur Zeit, so ist es.
je connais bien ce sentiment que tu décris, laisse filer un peu de temps et libère ton esprit, tout revient
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Oui tu as raison! Merci pour tes conseils et belle semaine à toi