Au revoir Hambourg | Tschüss Hamburg

Au revoir Hambourg | Tschüss Hamburg

Je me souviendrais encore et toujours de cette toute première journée. Celle où j’ai parcouru les rues d’Altona, une carte à la main. Là où j’ai senti l’air venu de la mer. Où j’ai eu si froid.
Et je me suis surprise à regarder la nuit tomber en pensant qu’il devait être tard mais ce n’était que l’après-midi.
Et je me suis posée des milliards de questions, à savoir ce que je faisais ici. Si j’avais pris la bonne décision, si j’allais regretter Paris.
 Et t’apprivoiser Hambourg, n’a pas été simple. Tu as été froide et distante avant de devenir chaleureuse et familière, tu m’as entrouvert les portes de tes quartiers, de ta beauté au fil des hivers glacés, des étés trop courts. Mais au final, je suis restée et je t’ai aimée. Car c’est là que je l’ai rencontré. Car c’est là qu’ils sont nés.

Et te quitter est un véritable déchirement. Mais je sais que dans le fond, tu fais partie de moi désormais. Le destin est nomade, il aime se promener au fil des pays, au fils des villes. Et nous devenons finalement la somme de tous ces lieux que nous affectionnons, que nous fréquentons.

Et cet instant est difficile. Car je ne peux plus reculer. Il ne me reste que les souvenirs de ces belles expériences mais aussi de ces difficultés et incertitudes, là où je me suis demandée si j’y arriverai.

Mais je dois me concentrer sur ces nouveaux horizons s’ouvrent à moi, à nous. Direction le sud de la France.

Et longtemps je me souviendrais de cette toute dernière journée, c’était la première fois que je te disais au revoir.

 

 

Ich werde mich immer an diese ersten Tag errinern. Wo ich die Strassen von Altona entdeckt habe. Wo ich das Meer gerochen habe. Wo mir so kalt war. Und als die Nacht kam, habe ich gedacht dass es schon so spät war aber das war noch der Nachmittag. Und ich habe mich so viele Fragen gestellt, warum bin ich hier? Habe ich die richtige Entscheidung getroffen? Werde ich Paris vermissen ?

Und dich kennenzulernen, Hamburg, war nicht so einfach. Du warst am Anfang so kühl und distanziert aber danach warst du so freundlich und aufgeschlossen. Du hast mir deinen Türen aufgemacht und ich habe deine Vielfalt und deine Schönheit  durch die unendlichen Winter und die zu kurzen Sommer bewundert. Ich bin geblieben. Weil das  hier ist, wo ich ihm kennengelernt habe. Weil das hier ist, wo sie geboren sind.

Und mich von dir zu verabschieden ist unmöglich.  Du bist ein Teil von mir. Das Schicksal mag das Wanderleben zwischen verschiedenen Stadte und Länder. Un dam Ende, wir sind wie die Orte die wir lieben.

Und dieses Augenblick fehlt mir schwer. Weil ich nicht zurück gehen kann. Ich habe nur noch diesen schönen Errinerungen, wo ich mich gefreut habe und auch wo ich gezweifelt habe.

Und es gibt jetzt neuen Horizont. Im Südfrankreich.

Ich werde mich lange an diese letztes Tag errinern. Wo ich dir Tschüss gesagt habe.   Contes-graphiques-tschuss-02Contes-graphiques-tschuss-05 Contes-graphiques-tschuss-06 Contes-graphiques-tschuss-04 Contes-graphiques-tschuss-08 Contes-graphiques-tschuss-07 Contes-graphiques-tschuss-03 Contes-graphiques-tschuss-09

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10 comments

  1. oumi

    Oh j’imagine combien cela doît être difficile de quitter un endroit où malgré des débuts difficiles plein de bonnes choses y sont arrivées !!! Une rencontre capitale qui amènera
    deux trésors !!!!
    Alors on tourne la page malgré des pincements au coeur, et l’on sait que le meilleur reste à venir dans une nouvelle région. Bonne installation et le Sud te dit « bienvenue ».

  2. Elodie (madame love)

    Hello Laurence,
    j’ai pleuré en lisant ton billet. Ca m’a fait penser à mes débuts difficiles à Hambourg, ville que je n’avais pas choisie contrairement à Berlin, mais que j’ai aussi apprise à aimer. Des bises et profites bien de votre nouveau début en France.
    Elodie


    1. Post author
      Lolo

      Coucou Elodie, merci pour tes mots qui me touchent beaucoup, et oui ce n’est pas simple de s’aventurer dans une nouvelle vie même si je pense que cela en vaut la peine. Bon courage pour les derniers jours (dernières heures?) et je te dis à très vite. Bisous

  3. Laurence - Le Fil de Lau

    Ton billet me parle : je suis arrivée à Hambourg sous la neige en me demandant ce que je faisais là, et je l’ai quittée quelques mois plus tard en pleurant, me demandant pourquoi je devais tant rentrer. Comme tu le dis, le destin est nomade.


    1. Post author
      Lolo

      Bonjour Laurence, merci pour ta visite sur mon blog! Oui Hambourg semble marquer la plupart de ceux qui y passent, on s’attache et on a du mal à la quitter. Mais au fond, on sait qu’elle fera toujours un peu partie de nous! Belle semaine à toi et à bientôt!

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